L’histoire de l’association

  1. Retour aux sources : la stérilisation avant 1960
  2. La première association : l’ANRSC
  3. De l’ANRSC à l’ANIRSC
  4. Du monde à l’Europe et de l’Europe au monde…
  5. Retour à l’Europe
  6. Jusqu’à la France : l’AFS 
  7. 2016 : la SF2S

La première association des professionnels de stérilisation en France : l’ANRSC

Le vide normatif et l’absence de formation laissaient libre cours à la circulation d’informations les plus fantaisistes véhiculées tant par certains fournisseurs que par certains responsables maîtrisant mal l’approche théorique de la stérilisation.

C’est ce qui a motivé en 1976 les six cadres infirmiers, pionniers de la centralisation de la stérilisation, à répondre à l’invitation du Laboratoire FANDRE pour se réunir à Strasbourg et échanger leurs points de vues et…quelques bonnes recettes !

Rendez-vous était donné pour l’année suivante, l’idée de créer une association regroupant les cadres infirmiers ayant en charge la stérilisation était lancée et, c’est dans un monastère à Grenoble, en octobre 1977, que le bureau de l’ANRSC (Association Nationale des Responsables de Stérilisation Centrale) fut élu par ses 8 membres adhérents, avec pour président pour trois ans : Antoine CERDAN du CHU de Grenoble et pour secrétaire  » perpétuelle  » : Marie-José UNSAIN du CHU d’Orléans.

Dès lors, en octobre chaque année, une session de formation d’un jour et demi était organisée dans des hôpitaux de villes différentes telles qu’ Orléans, La Rochelle, Luxembourg, Bourg-en-Bresse puis Toulouse.

Les interventions étaient assurées par des conférenciers du site d’accueil.

La générosité des fournisseurs et des laboratoires pharmaceutiques permettait la prise en charge de l’hébergement et des frais de déplacements de tous les participants, mais… l’accès à ces journées n’était réservé qu’aux seuls cadres infirmiers ayant en charge un service de stérilisation centrale dans un hôpital public : exit le secteur privé, les autres qualifications professionnelles et les fournisseurs!

En conséquence, les fournisseurs devinrent de moins en moins généreux et l’ANRSC allait connaître sous peu des difficultés sérieuses de trésorerie.